A l’heure où les scientifiques affirment que les animaux ressentent une palette d’émotions semblable à la nôtre, qu’ils utilisent la communication volontaire pour entrer en communication avec l’homme, la communication inter-espèces est-elle un mythe qui devient réalité ?

Les recherches sur la conscience animale, les techniques comme la communication connectée, la kinésiologie animale sont autant de moyens, de ressources permettant de comprendre, de soulager et d’améliorer le quotidien de nos animaux.

L'éminent primatologue, éthologue et auteur Frans de Waal, directeur du Centre Yerkes de recherche sur les primates (Atlanta, Etats-Unis) met en évidence qu’outre les six émotions de base comme la peur, la joie, la tristesse, le dégout, la colère et la surprise les animaux sont capables d’éprouver le désir, le besoin d'intimité, le deuil[1] mais aussi l'empathie,la soif de pouvoir ou le sens de l'équité !

Les mammifères sont attentifs et aptes à déchiffrer le langage du corps et sont même capables comme certains grands singes de dissimuler leurs émotions et leurs intentions afin de ruser avec leur adversaire.

Selon lui, « il n’existe pas de séparation entre le corps et l’esprit : ces mammifères ressentent ce qu'éprouve l'autre, par contagion émotionnelle via le canal du corps [2]».

Il arrive que certaines situations de vie soient génératrice d’anxiété, de stress pour les chiens, les chats et les animaux domestiques, comme les séparations non préparées non planifiées ou répétées et qu’elles entraînent des changements dans le comportement de ces derniers.

Des signes peuvent être évocateurs du stress ressenti par les animaux comme la destruction systématique des objets dans la maison, le léchage intempestif, des déjections dans la maison consécutives à l’arrivée d’un autre animal ou d’un bébé dans le foyer. Nous assistons quelquefois impuissants face à l’état de déprime chez les chats suite au décès prématuré d’un autre animal complice ou compagnon de jeu.

Des phobies comme celles des enfants, du bruit, de la sonnerie, des avions ou même des comportements compulsifs et irraisonnés. Je cite ici le cas d’une chatte que j’ai reçu en consultation de kinésiologie animale ; elle était atteinte d’hyperesthésie féline, elle s’attaquait trop à sa queue, s’infligeant des lésions tellement importantes, qu’une amputation de la queue avait été proposée en dernier recours afin d’améliorer son état.

La kinésiologie animale propose des solutions douces et un travail qui s’effectue directement sur le corps de l’animal.

La kinésiologie animale s’appuie sur la relation étroite qu’il existe entre l’animal et son maître et l’utilisation du test musculaire par transfert. Elle fonctionne plutôt bien sur les animaux domestiques, d’élevages, les centres équestres, les animaux de cirques, de zoos.

« Les liens entre les chevaux et leurs maîtres sont très étroits. Les chercheurs ont en effet constaté que ces animaux sont capables de "communication référentielle hétérospécifique", soit la capacité de communiquer quelque chose en lien avec l'environnement (souvent une demande de nourriture) à l'homme. Ainsi, l'animal utilise son regard mais use aussi de sa gestuelle, en tapotant par exemple sa tête contre son/sa propriétaire qu'il incite à l'aider pour accomplir une action »[1]

La mystérieuse alchimie entre un chien et son maître donne la sensation d’une relation unique, indéfectible et qui sert de base à la kinésiologie animale.

Pendant la séance de kinésiologie sur un animal, nous utilisons le test musculaire du maître, nous établissons un transfert sur ce dernier afin d’avoir accès aux informations, aux ressentis, aux différents stress de cet animal.  Le transfert direct est une connexion établie entre l’animal et son maître par l’intermédiaire du toucher.

Cette technique est utilisée également en séance de kinésiologie pour des enfants en bas âge n’ayant pas la possibilité d’être testé en direct. Nous utilisons le test musculaire du parent qui établit au préalable une connexion physique avec son enfant par le toucher.

Après avoir repérer les problématiques de l’animal comme dans une séance de kinésiologie classique, nous apportons des équilibrations, nous pouvons être amenés à masser des points d’acupuncture, des zones neuro-lymphatiques.

Lorsqu’un parent amène son enfant en consultation, il constate qu’il a lui-même une part de responsabilité dans sa difficulté. Il suffit quelquefois qu’il règle sa difficulté pour que l’enfant aille mieux, il en est de même avec nos compagnons domestiques. Par un phénomène d’empathie certains animaux consentent à des sacrifices en prenant en charge les émotions de leur maître : leur tristesse, leur peur.

Je vous propose de lire un témoignage d’Alfred Manuel kinésiologue : « J’ai travaillé dans le spectacle équestre (Zingaro) durant plus de 6 ans et j’ai pourtant été bluffé par les niveaux de communication qu’il est possible d’atteindre avec les chevaux grâce à la kinésiologie[1].

Pour plus d’informations sur le métier de kinésiologue animalier voir  Kinésiologie animale partie 2